Au nombre des défis que vivent les familles de militaires canadiennes, on trouve le déploiement d’un être cher, surtout pendant la saison des Fêtes. Nous avons parlé à une de ces familles pour mieux comprendre ce qu’elle fait pour rester en contact quand un de ses membres est à l’étranger et pour planifier la célébration des Fêtes. Le caporal-chef François Champagne est actuellement en service dans une base militaire en Pologne. Son épouse, Marie Claude Robitaille, est à la maison à la BFC Kingston, où elle travaille au Centre des services de santé des Forces canadiennes.
M. Champagne sert dans les Forces armées canadiennes depuis plus d’une décennie. Au fil des ans, il a été déployé en Afghanistan, à Chypre, aux Émirats arabes unis et en Jamaïque. Il sert actuellement en Pologne. Au cours de ses déploiements, il a manqué des anniversaires de naissance et d’autres occasions spéciales, mais c’est la première fois qu’il sera absent pour les Fêtes.
Heureusement, les choses sont un peu plus faciles grâce à la messagerie texte, à Skype et aux applications mobiles comme FaceTime. « Ce n’est pas la même chose qu’être là, mais c’est ce qu’il y a de mieux dans les circonstances », explique M. Champagne. En raison de la nature de son travail, il se trouve régulièrement à la base et a donc l’occasion de s’entretenir avec son épouse, au Canada, plusieurs fois par semaine.
Mme Robitaille, avec l’aide de sa mère et de sa sœur, prépare et envoie régulièrement des colis réconfort à son mari, pour lui rappeler un petit peu la maison.
« Les autres gars de la base me taquinent parce que je reçois des colis réconfort très souvent », raconte M. Champagne en riant. Il dit que sa conjointe comprend la vie de militaire et les sacrifices qu’ils ont à faire comme famille. Mme Robitaille admet que les choses peuvent être plus difficiles pendant les Fêtes, quand la famille élargie se rassemble. « Je pense à lui encore plus », dit-elle. À domicile, la communauté militaire offre des ressources pour aider les familles durant les déploiements, et Mme Robitaille le sait très bien puisqu’elle fait du bénévolat au Centre de ressources pour les familles des militaires de Kingston.
Avec l’aide de communications régulières et une quantité généreuse de colis réconfort, les Champagne-Robitaille savent bien surmonter ces défis. Quand on lui demande ce qui rend le déploiement gérable, M. Champagne dit qu’il est difficile d’être loin de son fils et de sa fille, mais qu’il sait que Mme Robitaille comprend. « Je ne me soucie de rien quand je suis parti. C’est un roc et je sais que je peux compter sur elle. »